Les tentures de tes retards
Les écailles des sons s'effilochent au fil de l'o.
A la lisière de nos mains tu brodes des étincelles. Et quand nos doigts s'emmêlent c'est le feu qui s'allume.
Cri du jour muet quand le bleu se mue en gris.
J'attise le vert d'eau à la flamme où flottent les senteurs de cèdres.
Un pli de peau sur ton corps durci brise la ligne de ton bras.
Des bulles s'agglutinent à l'échancrure de tes regards. Quand des boules de vide m'engloutissent dans les tentures de tes retards. L'alarme salée lisse les joues plus pâles que les lunes.
Reviens mon âme, lourd
est le creux.
Ce texte me semble très inspiré.
RépondreSupprimeroui, c'est vrai
RépondreSupprimermerci de me le faire redécouvrir...