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Vases communiquants...

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Le mouvement des nous au long des tout

Heurter les figures du temps à l'angle des secondes. Je devine aux instants de toi une grammaire où aimer n'est qu'imparfait. J'explore les nuits et leurs soleils dans les draps des ciels et les marines de mes sanglots. Plaise en T l'instant. La spiritualité niche dans les silences où mes nuits rédigent des pages d'absolue écriture. J'ai le lien sans le lit où le coucher pour qu'il trace et relate entre les rives, d'un bord à l'autre, le mouvement des nous au long des tout. REvient le temps de cette communauté d'âme aux portes des vies. Gravée, la douceur qui ment aux yeux de nos vérités de coeur.

Kandinsky: Black Lines

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Serrer les lacs

La lame de lumière qui s'est aiguisée le long de mes nerfs a frotté leurs filaments. Certains se sont effilochés. La colère palpitait dans mes inflections. Chaque virage de phrase est anguleux et cassant. J'entendais comment les esprits dans les branches se retenaient giflant mon coeur au passage de recommandations et jugements mal fagottés. Je savais les difficiles positions et si mon corps avait été plutôt que mon coeur, les égratignures n'auraient rien rogné. Mais là. Mais là. J'ai serré si fort les lacs que mes larmes ne coulent plus. Mais j'ai l'âme labourée d'incohérences et de culpabilisations. Là on ne dit pas: je suis blessant mais tu es suceptible. On dit "qu'est-ce que...!", on dit "... tellement...", on dit "je sais pas si..., mais...", on dit "t'es trop...". Et l'on s'étonne. De ce tu qui finit par se taire à ras de terre, tête et coeur baissés, ras-baissés.

Voluptueux rouleaux

Il fond à gros bouillons. Et le plomb, leste, ne glisse pas. J'heurte mes yeux à les laver de tant d'émotions mâchées et rendues. Sans cesse la goutte au creux et les traits du sommeil qui tirent sur les paupières. Fermer boutique, que le coeur ne marchande plus. Vendue je sers les pupilles pour y comprimer le noir mou de n'être pas vu. Quand un fil est tiré, la maille se défait. Lâche, elle se casse et s'écrase au pied des jours. Au seuil du resenti, il y a les masses de ces tristesses et de déceptions qui se jettent comme aux rives de mon âme où l'amour n'est pas une flamme mais un sable si bleu qu'il glisse sous les grains de peau. Le pied posé puisque la jambe ne pousse pas plus loin. Je plisse ma démarche à la neige fondue de nos rires givrés. Encore un flot de larmes que l'enduit du sentiment endiguera à la surface de l'oeil et du coeur. Les voluptueux rouleaux détonnent. Juste la houle à la courbe de la nuqueoù la gerbe de mes vertiges jaillit

Les yeux plissés des façades et des rêves

Le blanc tranche les tuiles en lignes d'écriture. Où le soleil rêve en orange. Les façades plissent les yeux. Les restes de la nuit accrochés aux paupières, piètres lambeaux de rêves qui portent mal leur nom. Ruban de blanc pour garnir de froid les cadeaux. Partout le grincement du vert tombeau et sa bouche rouge et bruyante. Un Noël de plus qu'il faudrait rayer vite, pour que ces sillons chantent. Clochettes de voix aimées, manque l'orchestre des bras d'enfants.

...

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Courber les couleurs

Courber les couleurs pour que plient les pluies. Qu'enlacées en gerbes de lumière, elles explosent les sommeils pour quy croient les grains de vie. Les images les retiennent et les distribuent. Des buées de sons bruitent le lien de l'une à l'autre. Et sur la baie des joies, le clapotis de vagues intentions et les éclats des rires sur les rochers.

Air imaginé

Un nuage pour un pas. Un trait pour une tige. Et les bruits se closent. Les plumes doucement se gorgent d'esprit. Les visages du temps ont le velouté de la douce heure. Sous les frissons s'écrivent en braille les noces des cotons et des corps. Grisé, la peau perd son actant. Elle s'étire, s'étale, se gonfle. Elle est froide de n'être plus sillonée.

Au soir de soi

Blesser le temps d'absolus. Tendre les traits, défroisser les visages. Au soir de soi, écouter les étoffes bruisser. Plier un membre et lever les yeux pour que les nuages absorbent les larmes qui ne couleront pas. Tourner la honte, la baisser. Quand la droiture et la trahison s'enlacent, nées de plaies.
Lassée, en T

Y voir un point

Broder du temps. A l'orée d'un pétale, tes yeux voraces et cinglants. Tu gifles des questions. Je plie le miroir et le reflet cède. Je prends l'aiguille d'un mot de trop. Pourquoi la surprise de ce fil d'insanités décousues? Cacher l'être dans la java des lettres. Se faire petite, minuscule. Quand les majuscules piétinnent le beau dans une parade déhanchée. Y voir un point. De crois.

Alle gute Sachen sind drei: toutes les bonnes choses vont par trois

Les airs fondent les lèvres. Les princes feignent les chemins. Et les voix cinglent les silences.

Battre et carte

Le cliquetis du son butte sur mon coeur. Je heurte les parfums de la nuit dans le bruissement des étoffes. Et je laisse mes paupières battre des mains dans leurs dessous. Le poids des pas glisse dans le plafond gémissant. Déployer les doigts et le tendre.

Et il faut que le coeur mente

Le cortège des minutes embourbé dans le bleu d'une nuit finissante traîne le temps. Le fil de la langue s'est enroulé. Ligotée, elle n'articule plus les syllabes des jours. comme un marteau, elle tape mais toujjours la même note. Les rêves enlacent les souvenirs et redessinent des courbes. Le vent frippe les feuilles et la nuit tend les lèvres à un ciel rosissant. Revisiter la vie et sa violence. Choisir le silence et l'absence contre qui se serrer fort et avec qui retrouver l'harmonie, cette fleur de l'intérieur qui dépérit faute de lumière. Souillée par les voix et écrasée par les embrassés, n'avoir plus à être. Le concret n'entre pas. Le désir gomme la gymnastique. Et il faut que le coeur mente. Elle voulait partir pour les mauvaises raisons qu'elle avait faites siennes.
http://www.youtube.com/watch?v=f2Qv0hG7bcg
Laver les larmes. J'attrape d'une main le rayon qui entre et j'y accroche mon coeur le temps d'un sourire. J'y perds mes attentes, la lumière est tordue d'être impatiente. Elle violente les parois et affabule un autre mois. L'oubli peu à peu détache les peaux sèches des souvenirs.
Balancer, jeter, peser. J'essaie d'attraper les infinis. Ils sont fuyants.
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Quand la couleur de l'ombre s'estompe, on passe du noir au blanc en passant par toutes sortes de gris. Et dans le deuil ? Quand l'ombre de la personne disparait, il reste une trace inquantifiable que l'on appelle l'absence ou le manque. Elle est constituée en fait d'une ribambelle de souvenirs très vivants qui vient s'enrouler autour de notre coeur pour le serrer. Etrange détour que prend la langue qui désigne du "restant" par de l'inconsistant voire de l'inexistant. Ne dit-on pas l'absent pour parler de celui qui en un sens nous est bien présent puisque l'on est en train de parler de lui. Christian Bobin, tout au long de son oeuvre, pousse le langage et ses travers jusqu'au bout du sens, jusqu'au sens ultime sans pour autant faire de contre-sens. Christian Bobin nous conduit à rebours de nos habitudes de langues pour y traduire ces signaux que l'on ne sait pas toujours bien interpréter. L'Enchantement simple (Collec
"Il n'y a jamais de fin à Paris et le souvenir qu'en gardent tous ceux qui y ont vécu diffère d'une personne à l'autre. (...) Paris valait toujours la peine, et vous receviez toujours quelque chose en retour de ce que vous lui donniez." Ernest Hemingway, Paris est une fête/ A moveable Feast , 1960.

Que Paris...

Tracer, suivre les larmes. Où elles mènent car je ne connais rien. J'entends les bruits des cafés, je lis les noms des boutiques et parfois une forêt de buildings, une fausse liberté, une allée en île me reviennent, fluides:pour vivre à Paris, il faut vivre grandement, ne pas avoir à fréquenter trop longtemps toujours ses couloirs. Que Paris s'épanouisse dans le regard...

Lèvres meurtries

Pour plier les émois, j'ai pris les angles dans le coeur. Engrillées, les statues ternissent. Placer à chaque doigt son sonn pour que dans l'harmonie des mots survienne celle du bruit. Lèvres séchées, brûlésn écorchées, gercées. Lèvres meurtries. La meau est muette et oublie sa douceur. il faut alors que le froid amène une main à frotter un bras. Je sais alors qu'il n'y a que moi. Tu manques. Le manque est camouflé, il a des faux airs. Et le tu-toi ment. Vrai-deur.
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Les feuilles du temps

Blottir les heures contre les feuilles du temps. Deviné, le jour dans les bleu. J'ai caressé de soie les couleurs dans un mensonge d'eau. Aucun espace en m'emmènera. Je creuse les sentences à pleines mains et j'acidule l'air des riens. Si petites bouches que la chronologie traverse. Envoiler les gestes d'espérance. Six petites ébauches, ébahies et gauches, ne croisent que les flèches transies. Je fais claquer les toiles dans la bouche du vent. Il est nuit et je pense à celles-ci. Où je devinais la blondeur dans la candeur des bières. Où la vie, c'était le froid de l'eau qui gronde contre la coque sifflante. Où le rire gorgeait de sons nos échanges linguistiques et de salives. Où je perdais des boucles sur les toits et dans des bras. Où j'avançais dénudée dans les phrases. Où manquer de forêt mentait le sommeil. J'y entends des joies, j'y oublie mes douleurs. "L'important c'est que tu sois là". Plisser les voix de profondeur

19/10/2009

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Morphologie des crépuscules

La nuit entre dans la pièce et les lumières du jour pâlissent en s'assombrissant. Et peu à peu, elles deviennent toutes bleu, les couleurs. Elles mentent des gammes d'inexistence. De plus en plus compactes, elles choisissent les contrastes pour redessiner leurs formes. Jusqu'à avaler gouluement la noirceur et se transformer en masses. La morphologie des crépuscules est difforme. Blasés, les sons bruissent. Sans le doigté de la lumière, ils s'enrobent d'ouate. Sourds à tout ce qui les entoure, ils se savent bientôt épiés et ne sont plus que de génériques bruits. La générosité du temps range les urgences dans la fatigue et les voix sont crues et nues avant d'être tues. Les regards se fuient et se fixent ou se ferment. Tapie dans le noir, derrière une porte, la tendresse attend. Un premier geste.
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Une langueur

Balayés les bleu, des brassées de gris s'enlacent dans le ciel. Des décoltés de lumière dans le noir des branches d'arbres... De maigres squelettes où brandies tremblent des rouges asoiffés et des jaunes médaillés d'orange... Le fuyant des feuilles éfile le son qui les sépare quand elles tombent... De sauvages brumes brouillent les liens entre les images... Au loin je sens, le pas allongé de blanc d'un Gatsby rayonnant... Une langueur...

J'entends mendier les bruits des secondes

J'échancre la nuit d'extravagances et j'oublie le clapotis des baisers sur la peau du cou. J'entends mendier les bruits des secondes et j'assemble, en cousant de fil de préférence blanche, les morceaux du corps découpés en tremblant. Pour ne pas qu'ils se referment en claquant sur les lèvres du vent, je glisse le pied dans l'entrebaillement des jours. J'apporte les plis du temps et les range dans les casiers de lumière. Les bras chargés de goûts, j'avance sereine et reine, nue dans un déshabillé de vertu. J'ai les souvenirs pour corps. Détacher le touché de la tendresse, et l'affection n'a plus de caresses. Les corps engourdis de leurs sensualités ne sont plus que des objets érotisés à baiser. La langue tourne en merveilles les sens mais le coeur est tu à toi. Et quand il est là, c'est décharné. Que l'on enlace une mère, que l'on baise la joue d'un frère, et que l'on parle à son père.

Ranger la lumière

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jtwine

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un matin en hiver par Li WANG

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Par t'air de lumière dans le froid et l'asphalte

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Au voleur

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Les herbes folles à lier qui tissent des gerbes de lumière le long de leurs tiges, au bout desquelles fleurissent des cris... Les herbes couchées, tapies, d'où un sourire mutin jaillit, qui plient sous le poids de cet air si grand que seule la fuidité de l'eau peut encore le contourner. A la raideur de la rouille, aux piliers de cette vie si rangée, entre angles et couloirs, succède la langueur d'un bolide sur des voies trop étroites pour le contenir et la longueur d'un cours d'eau tracé par le silence d'une barque. Nichés dans les verts, deux vraies vies aux faux noms. http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/article/au-voleur/

Les songes d'enfant

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Dans le creux des mains, tu as pris un nuage bien joufflu, tu as déchiré des bouts et les as éparpillés au-dessus en pluie. Allongé, le coucher de soleil s'est empourpré un peu transformant en tâches gris violacé ces cotons vaporeux. Le froid avait beau les retenir, ici ou là filait un trait sombre, à l'horizontal des gris. Pas d'eau, pas d'n. A l'heure où le pigeon passe pour la colombe, tu regardes les légaux passer pour les e-légos des papiers multipliés en 8 par l'infini d'un tamis. Tapis, couché. Blême, le soleil gît. Des post-its de lumière rhabillent l'espace à la verticale de la nuit. Quand l'alarme jaillit au coin de l'oeil, elle est orange électrique. Ton nuage émietté ne peut plus essuyer. Il faudrait l'éponge d'un vent pour gorger les bruits de tonnerre et regonfler de blanc les cumulus tremblants et décharnés. Le jus d'orage court rejoindre sa brique derrière les plis des arbres, au pied des mini-jupes. Pas bien hautes, l

Voilée la face

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En ce lundi

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Il y eut samedi

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