Air imaginé

Un nuage pour un pas. Un trait pour une tige.
Et les bruits se closent.
Les plumes doucement se gorgent d'esprit.
Les visages du temps ont le velouté de la douce heure.
Sous les frissons s'écrivent en braille les noces des cotons et des corps.
Grisé, la peau perd son actant. Elle s'étire, s'étale, se gonfle. Elle est froide de n'être plus sillonée.

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