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Affichage des articles du janvier, 2012

Nb

Le vent plissé les sourires et la surface de l'eau. Prends ma main. Les pieds tracent des arabesques et des symboles que les nuages dévorent des yeux. Dans les flaques le tempo rejoint le rythme cadencé des flots. Bras dessus dessous, les nuées réunies en cercle et en ciel. Le soleil fait du noir et blanc. Et garde-la.

Désaxer l'eau

Dense vert danse vers les étendues pliées par la houle. Elle est partie la devenance. Si je viens un jour à manquer, il sera le temps de l'océan. Grand, debout face à toi, il dressera des murs d'eau ou je chuterai comme une chevelure. La partance est devenue limpide. Et l'appartenance de nos vies mutuelles desaxe l'eau de l'horizon.

Majeures

Les enluminures des tuiles sous les fumées brillent grisées sur la barre de l'horizon ou tu profiles ton corps en abondance. Le pleutre pleur devient rosée dans les yeux du ciel qui bâillonnes de tristesse quittent leurs joies à la profondeur et au devenir. Innondee de toi, l'envie lâche ses cheveux sur la fadeur des cieux et ta main qui les empoigne rompt la courbe du silence.

Tendus de crépuscules

Quand la lune, la bouche pleine de brume, a repris ses quartiers, la nuit mordait déjà les jambes perchées. La bouche bordée de nuit, mettre le zéro en main et déglutir des avents, puis les lèvres saupoudrées de vanille d'étoiles, pointer un baiser sur la pomme interdite. Glissée dans les draps bleux, la longue damnée brune braise les regards tendus de crépuscules.

Gravures d'enfants

La largeur du ciel encadre la lune fauve de silences interdits. Rugissant de sommeil, le soleil éclate des joies sèches et froides. Graver sur tes lèvres les fleurs roses enfantent des rires. Je n'ose pas tendre les lendemains équivoques sur la corde du temps. Il y a des ciels qui voyagent dans tes yeux. La tendresse titube hésitante.

Lit, bras, vous

Libre avoue et brille au bout du couloir collant en voile envolé. Sur la soie de ta peau se dessine la chair la plus tendre et ronde d'un bras menu, d'une cheville gracile, d'un bout de toi. Étoilés fermement les devenir des issues pâlissent. J'applaudis le clapotis du vent mâché fou. L'air siffle et souffle et rafle les baisers gercés de vagues marins. Lueur esseulée diffuse bleue le soir troublant. Lacune révulsée révolue les versets adversaires vers hier. Les angles gris aux traits fins abolissent le chemin de ta main. Il suffit d'une plume et le bas frotte. Des transparences brunes luisent en bleu. Douce heure croisée mêlée à ta chère.

Triste échange

Bruissance des fripées et leurs longues jupes fanées froissent le nuancier du ciel. Dorlotées les coul-heurs grisent les verts, empourprent les roses diaphanes et violent les serments blancs. Bleutée, la devenante ramasse ses jupons embrumés. Les nuages grésillent des nuits au cœur des après-midis. Le froid pour le doux, triste échange.

Dans le cadre des vases communicants de janvier 2012

Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre... L’aventure du mois de janvier 2012, est ici ou ici ou encore ici . Et moi, j’ose poser mon texte ici. Merci de l’accueil réservé et de la petite place accordée ICI !!! Ici, Chromos, l’olivier. Journal Pour ne pas oublier Juste pour raconter Juste pour partager Juste pour vous dire Journal Témoin des jours et de jours Le jardin a changé depuis un certain jour d’octobre 2006. Il a existé avant et continuera encore longtemps, je l’espère. Une phrase du philosophe Alain pour éclairer le tout Et clore cet avant-propos Lancera la promenade au milieu des oliviers, héros de ce court récit. « Le bonheur est une récompense qui vient à ceux qui ne l'ont pas cherchée . » Les oliviers… cela vous laisse froid. Vous avez tort. Cela peut réchauffer quand un morceau brûle dans la cheminée, même si cela a fait