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Affichage des articles du août, 2020

La larme est ronce

Au ventre du ciel, je range des âmes pleurées. Il est des sons si lents qu’ils soufflent sans dire. A la lèvre des arbres, une dentelle noire sur nuage rose. Un soleil déjà clair pointe sa langue de jaune. Peur du frais qui glisse son cou dans le creux des rêves. Et mens si la paix dit « laid ». La larme est ronce aux yeux fermés.

Dire des coups

Il est venu le vent vif et vain Il a dit des coups Il a frappé des feuilles encore vives Il a tourbillonné Partie, je suis Dans une bourrasque de pois Rejoindre ce mois

Laiteux est le cygne

Loin du bleu le quatre dit deux. Il est rouge dit le navire blanc. Taisons les tessons de nos cœurs. J’ai posé ma pomme à ton jour. Eclat de nuit dans le son de ton rire. Morceau vibrant dans le ton blanc. Noyer de silence, je croque ta chair. Laiteux est le signe.

Mon souffle est écourté de toi

Aux transparences des nuées, je vois celles de tes regards qui disent tout. Au loin, ta voix accentue les absences. Ta peau de lumière éclaircit les silences. Et les réveils et endormissements du ciel émaillent mes bouts de jour. Au creux de tes paroles, je me love in-solitaire. Tu manques à mes inspirations. Mon souffle est écourté de toi.

Dénouer des chaleurs

Il chante l’air qui frais lisse la peau. Il pépie le vent qui rare caresse les plis. Dans la petitesse du matin, il pousse une bise qui précieuse délivre un devenir plus vrai. Le souffle sur le dos des mains et dans les creux de la peau chuchote une fraicheur émue. Et le silence mouvant dénoue le vivant de ses chaleurs.