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Affichage des articles du juin, 2020

Boucles mousseuses

De si lents cieux où l'eau lace de rondes boucles mousseuses. Et au palais des bouches roses qui bruissent des silences amoureux. Être dans l'autre comme une douceur dans le coeur comme une fougue délicate de l'âme grisée. Circuler dans ton être comme une chaleur dans l'âtre comme un alcool prisé. Balbutier de virulentes vérités comme virant de bord comme vive bulle déviée. A ta peau, le liseré de ton âme dessine ma silhouette intérieure. Dans la main, le creux de nos yeux devine notre amour incarné.

Aux boucles du soleil

Si la lassitude lave et vide, la lascivité vite est lavée. Embrumée dans la boue des nuée, dénuée debout en début, je dévale tes sourires comme autant de rayons de soleil échevelés et bouclés. Prise d’aimance, j’hallucine des couloirs roses où s’éventent de gracieuses tournures. A la paroi du jour, il défile des secrets voilés. Sauver les facettes difficiles du senti. Accrochées aux brumes, les gouttes se balancent et prennent leur élan. J’ai des gorgées sèches et pleines de devenir qui se nourrissent à ton être.

L'écume des ciels

Sottes minutes sautent ni mutent. Le vert malice-yeux trempe son pinceau dans tes iris... Trouble et double: à l'écume des ciels, les gris transparaissent. L'angle arrondit les émus. Ranger la lumière de notre ensemble dans les cases vides de l'amour. Bris collés au lien d'or. Je devance le silence quand il dit que nous nous aimons.

Tranche de douceurs

Doigté de l'eau qui bulle dans les dessins de flaques. Tout nous démantibule et débat bleu. J'ai les jolies jupes jaunes des fleurs de courgette figées dans l'écran du regard. Pâles plis de peau pliés plus loin. La tortueuse tourne titube et tangue dans la danse déhanchée du temps. Tu es tout à ta tranche. Lever du rideau sur un drap dépouillé... Piquetée de mouches, l'autre peau plisse et touche...

A

Aux lèvres de nos doigts, la peau goûtée bat comme un cœur que la vague océane ramène régulière. L'écume de nos ressentis fissure la verticalité et la coupe en deux dessinant un A droit et élancé vers le ciel de nos partages. Le sable des mots qui crissent dans nos silences dévoilent des bonbons de douceur et des châteaux de devenir immenses et beaux comme des premiers sourires. Lave mon âme avec ta peau. Croise nos doigts comme autant de sens et de non-dits quand nos yeux se fondent dans un même vert. Et à la paupière du "viens" que tu m'adresses, je lis nos joies mêlées.

A toi

A la verticale de ton sourire, l'or. En copeaux sur l'île grise baignée de vert. Au carrefour des regards, la diagonale des sourires régulièrement infinis. A ta peau, le lait fait chair à mon cœur. A ta douceur, des graines d'amour germent dans nos bouches partagées. Des mots-fleurs jaillissent et fument nos bouffées d'air. A la main offerte, la tenue ferme d'une promesse pas encore énoncée. Au seringa, l'odeur de nos beaux membres mêlée aux joies des papilles. A l'ivresse de tes yeux, les fruits et fumets sans fond dans nos gorges. A ta parole, plus tendre et vraie chaque seconde. A tes pensées qui pansent notre devenir d'amour et de bonheur. A toi, au "-ons"  que tu as donné à notre nous.