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Affichage des articles du octobre, 2009
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Une langueur

Balayés les bleu, des brassées de gris s'enlacent dans le ciel. Des décoltés de lumière dans le noir des branches d'arbres... De maigres squelettes où brandies tremblent des rouges asoiffés et des jaunes médaillés d'orange... Le fuyant des feuilles éfile le son qui les sépare quand elles tombent... De sauvages brumes brouillent les liens entre les images... Au loin je sens, le pas allongé de blanc d'un Gatsby rayonnant... Une langueur...

J'entends mendier les bruits des secondes

J'échancre la nuit d'extravagances et j'oublie le clapotis des baisers sur la peau du cou. J'entends mendier les bruits des secondes et j'assemble, en cousant de fil de préférence blanche, les morceaux du corps découpés en tremblant. Pour ne pas qu'ils se referment en claquant sur les lèvres du vent, je glisse le pied dans l'entrebaillement des jours. J'apporte les plis du temps et les range dans les casiers de lumière. Les bras chargés de goûts, j'avance sereine et reine, nue dans un déshabillé de vertu. J'ai les souvenirs pour corps. Détacher le touché de la tendresse, et l'affection n'a plus de caresses. Les corps engourdis de leurs sensualités ne sont plus que des objets érotisés à baiser. La langue tourne en merveilles les sens mais le coeur est tu à toi. Et quand il est là, c'est décharné. Que l'on enlace une mère, que l'on baise la joue d'un frère, et que l'on parle à son père.

Ranger la lumière

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jtwine

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un matin en hiver par Li WANG

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Par t'air de lumière dans le froid et l'asphalte

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Au voleur

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Les herbes folles à lier qui tissent des gerbes de lumière le long de leurs tiges, au bout desquelles fleurissent des cris... Les herbes couchées, tapies, d'où un sourire mutin jaillit, qui plient sous le poids de cet air si grand que seule la fuidité de l'eau peut encore le contourner. A la raideur de la rouille, aux piliers de cette vie si rangée, entre angles et couloirs, succède la langueur d'un bolide sur des voies trop étroites pour le contenir et la longueur d'un cours d'eau tracé par le silence d'une barque. Nichés dans les verts, deux vraies vies aux faux noms. http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/article/au-voleur/

Les songes d'enfant

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Dans le creux des mains, tu as pris un nuage bien joufflu, tu as déchiré des bouts et les as éparpillés au-dessus en pluie. Allongé, le coucher de soleil s'est empourpré un peu transformant en tâches gris violacé ces cotons vaporeux. Le froid avait beau les retenir, ici ou là filait un trait sombre, à l'horizontal des gris. Pas d'eau, pas d'n. A l'heure où le pigeon passe pour la colombe, tu regardes les légaux passer pour les e-légos des papiers multipliés en 8 par l'infini d'un tamis. Tapis, couché. Blême, le soleil gît. Des post-its de lumière rhabillent l'espace à la verticale de la nuit. Quand l'alarme jaillit au coin de l'oeil, elle est orange électrique. Ton nuage émietté ne peut plus essuyer. Il faudrait l'éponge d'un vent pour gorger les bruits de tonnerre et regonfler de blanc les cumulus tremblants et décharnés. Le jus d'orage court rejoindre sa brique derrière les plis des arbres, au pied des mini-jupes. Pas bien hautes, l

Voilée la face

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En ce lundi

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Il y eut samedi

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Les masses

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Le jus

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Code de recettes

Boue l'orange. Applatis-le. Serre-le à bras l'âme. Visite les sens, les traits tirés au sort. Egoutte le temps. Emince la lumière en étoiles. Roule sur la voix réservée aux pâles. Fais revenir les bruits dans une noix de bonheur. Allume les bleu de croisement. Réserve-les dans une assiette de fond d'âge. Au passage, nie et vaus. Ecrase les autres. Sons.

le rhum dévale de mes papilles

la pluis est tombée aujourd'hui et a raffraîchi nos ardeurs déplacées il règnait des airs d'été dans cet octobre bien trop sec pour paraitre crédible les jardins ont soif ici, ils n'ont pas l'habitude de perdre leur verdure autrement que dans l'excès d'eau ces concentrés de soleil dans le nid des mercures nous donnait l'ivresse et l'oppulence des jours de fin de vacances difficile alors de traîner sa grise mine, le teint terne, l'oeil morne toute la gamme du monocorde glissait de nos épaules et le moral tombait jusque dans le fond des chaussettes, juste pour ne pas se faire voir déshabillés de nos envies automnales, nous allions le coeur nu à l'encontre de lendemains enchantés et menteurs les fins des jours, les couleurs des feuilles, les odeurs de sous-bois, les infusions pour étrenner les nuits, les promenades au profond des forêts, là où se perd le sens de l'orientation, là où ce cueille le bolet, ils vont revenir ils reviennent, pas fâché

acrylique I

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Doutreleau - exposition à Nancy

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