Ose l'autre sans air. Sois hôte.

Toucher du bout du doigt le toit du doit. Délicate elle pleure des silences où s'endorment des morceaux du temps. Le souffle du veut peine. Siffler la fuite des choses. Trinquer avec le poisson rouge pour que nos vers se taisent dans un éclat. Veiller les bulles. Elle a le coeur au bord des lèvres alors elle se nourrit de douceurs. Elle éteint les bonbons. Les trains cochent les gares. Derrière les grilles, les juke boxs de nos meilleurs années. En bi-ance. Pour tenir deux fois à bout de bras les corps beillent. Veille. D'un voyant orange. Car à ranger dans les mots les sentis, elle plie un peu mal les grands souvenirs froissés. Etendus sur le fil, les lits blancs pendent leurs intimités et perdent leur virginité. La colère même ne colle plus. Nous n'adhérons plus. Trop d'airs entre nous. Elle brusque les très des lettres. Rien nie. Rien n'y fait. Les jeux sont fées.
Grise mine des matins quand les nuits embrassent encore les odeurs solitaires. Rouge orange blanc gris.
Bouquet de pleurs pour amuser le citron du perrrier. Mais le saule itère sa propre essence.

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