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Affichage des articles du octobre, 2010

Décliner son humilité

Un choix arrangé déplie les blancs. Quelques notes froissées s'arondissent entre les silences. Le temps référent bat la mesure. Et le perdu décline son humilité aux feuilles suicidaires d'une jeune jaune.

Des lambeaux de lumière

Aux voiles enrubanant, le corps se confie qui déroule ses chairs. La chaleur délace les jambes qui arpentent le monde horizontal. Dans les bras du lever susurrent des lambeaux de lumière.

Les maladresses des silences

Les souvenirs blabutient d'écarlates lignes où je trace les lettres d'une punition scolaire. Je ne lâche pas l'encre et j'étonne les maladresses des silences. Mais mon corps est muet et j'accroche à la demi-lune de ton sourire les flots rouges qui me délièrent de toi. Ecorché le temps se débat. Non, il faut ré-obéir.

Le sous-bois

Le sous-bois transpire en senteurs jaunes quand les branches s'écartent autour d'un rayon miel. Les pas vifs déroulent derrière moi un chemin tendre et bon aux accents de l'enfance. Loin des voix, une qualité de silence. Et je le revois dans ce jardin clos où les âmes se piquaient. Et je sens qu'en ce petit matin rien n'est vraiment fini. Même la quiétude mensongère de fin de nuit siffle un drôle d'air. Alors j'écoute la main glisser dans les cheveux, la peau rôder dans les draps. Elle tarde tant à venir, et je l'attends sans patience, de jour en jour.

Les baisers de l'aube

Aux plis des regards, la jeunesse d'un sourire frôle les longues herbes de mes yeux. Quand le froid dévale le long de mes jambes, j'entends le troupeau des glacés. Au silence, les murs hautains s'entrecroisent. Et la candeur d'un bleu papillon se niche dans les boucles de la nuit quand le jour pose les baisers de l'aube à l'aveuglette. Des plages de lumière, l'ombre persiste.