Au voleur


Les herbes folles à lier qui tissent des gerbes de lumière le long de leurs tiges, au bout desquelles fleurissent des cris...
Les herbes couchées, tapies, d'où un sourire mutin jaillit, qui plient sous le poids de cet air si grand que seule la fuidité de l'eau peut encore le contourner.
A la raideur de la rouille, aux piliers de cette vie si rangée, entre angles et couloirs, succède la langueur d'un bolide sur des voies trop étroites pour le contenir et la longueur d'un cours d'eau tracé par le silence d'une barque. Nichés dans les verts, deux vraies vies aux faux noms.

http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/article/au-voleur/


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