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Affichage des articles du décembre, 2010

An nouveau

Fauver les zestes de vie, sauver les gestes d'envie... pousser de petits gris, dans le ventre du ciel.... qu'en nuages dissipés ils affolent la danse du tant.... En doute, faire flotter dans le vent des fariboles romanesques et tumultueuses.... que deux mains se tiennent, que demain vienne

Comme on sort

Le profil distancé a renoué les âmes effilochées. La chaleur ambiante est ambigüe comme l'intérieur d'un corps. Jeter le jaune pour sauver les ombres. Comme on sort.

Le contour

Je suis du doigt le contour du jour. L'oeil affame mes sens. La voie est rêche. La mer veille.

Multiplier les ciels

Les dentelles espacées commettent des illusions. A l'ose l'eau se fend. La pulpe de la paume écarte les chiffons encarnés. Les cils multiplient les ciels. A la commune mesure, les voix de l'écrit longent les brisures et s'enluminent. Les bourgeons s'agglutinent dans nos peaux papillons. Je bruisse de nos âmes dépliées. Et la mer me baigne de toi dans tous les plis de l'oubli. Ma mémoire a pour prénom les baisers non encore échangés. Éparpillée de toi, j'interpèle le doux à nos lèvres mélangées. Nos peaux emmêlées sèment à la verticale du temps. Et le senti mande la feuille tendre sur l'aîle blanche. Dispersée, la poudre de nous fait frétiller les soupirs. Les papilles palpitent des saveurs de joie.

La voix du vent

La voix du vent est triste. Les branchages dépeuplés vacillent et grincent parfois. Restons tapis et accueillons le chant perdu de l'oiseau

Comme une jeune fille

J'ai découpé un coeur dans le gris épais du ciel. En transparence, le soleil vient s'y voir. De ce coeur épais, j'ai épongé les lasses traces. Le coeur débordant, j'ai échangé le gris contre une mélodie. La ribambelle de notes l'allège et le fait rougir comme une jeune fille émue.

Les yeux mouillés

Aux cases meurtries, l'accordéon dit des langueurs monochromes. Aux grillages usés, tu fais la panoplie des rêves. En cadence la lettre muette emboîte des syllabes. Le coeur tressé, l'être émouvant libère des perçus. Et la vie cogne comme un mal aimant. La neige décrit des profonds denses qui perlent à la bouche de la terre, les yeux mouillés.

Hélices vagabondes

Enlever aux yeux leurs hélices vagabondes et tendre une main triée. Pour qu'un cou s'y love. Des savoirs empilés troublent l'o d'une robe carmin. Compter les quarts quand le son souple défigure la nuit. L'ampleur est muette quand l'étourdie Zazie déplie les litres de lettres. Mi-roir, mi-gaie, l'aile allonge la ligne de vie de son ombre.

Tenir le sens

Sous les mensonges blancs, le vent court comme un bruit. Un clapotis blotti annone des bouts de sons. Le feu aux joues dérape sur la peau et de sombres éclats étalent leurs plis sous la pulpe du doigt. Biffés, les mots reviennent et tiennent le sens par le bout du senti. Les lettres pâlissent d'être tant parcourues.

Lente litanie

La gracile genèse de vous m'étourdit qui m'enlèvera les éclats de bleu que j'ai pris dans les yeux. Lente litanie des silences mordants. Un sourire dentelé émeut la sournoiserie qui démantèle mon coeur.

Ta présence

Les vapeurs crues grimacent en douce. La buée voile quand ta voix tait des insolences. Pas où peut. Distinguer dans l'orbite des mots l'iris de ta présence.

Aux gouttes percées

Aux gouttes percées de pluie, le coeur dépeuplé s'irise. Malmenées, elles cousent le rideau argenté à l'ourlet du ciel. Pliés, les mots s'empilent et s'interpèlent quand dégurgitée en blanc, l'eau du ciel s'ébroue sur tous les paysages.A l'âme étincelante s'abreuvent les souvenirs de miel et de sang. Dégoupiller les secondes, que perle le grenat. LEs troncs longs et lumineux délimitent le décor insolent. La griffe du temps balafre l'écarlate ronde de n'ai-je.