Articles

Affichage des articles du février, 2011

La pointe du désir

A la fleur inconnue qui beige orna ton visage, je lance un verre d'O. Chaleur immense d'un corps mal dénudé qui timide obtempère. Au crayonné, griffer les mots en sylllabes lascives. Quand à la bouche pointe le désir, clore les yeux et devenir.

Tituber

Vissé au corps, le bleu s'étend d'un regard à une main. Paisible demeure du temps à ton poignet. Qui titube d'une seconde à l'autre.

Gouttes de sons

Aiguiser les notes pour qu'elles, rondes et fluides, coulent dans l'oreille comme une voix divine et atteignent ainsi le ventre du senti. Les prendre une à une et les enfiler sur la portée qui aérienne s'enroule à votre cou. Dans l'agencement de ces perles reconnaitre la voix plaintive mais gaie d'une viole....

O- rizon

Au centre de l'horizon, un puits de couleurs décourbe la ligne. L'eau plane s'émeut et vibre.

Les ères sèment

Bouillon de cailloux à l'angle de la paume de ta maligne main. Eclats de merveilles jetés aux yeux comme des esprits dansants bariolés. Sous l'eau glissant, comme une caresse du ciel sur le ciel chair de nos peaux dénudées. Et la main rechante l'air ambiant. Et la mère sentant les reins bien. Et bien rincés, les r s'aiment.

La nuit grisante

A décroché la lune du bout des lèvres. L'a faite rouler dans le cosmos de sa bouche. Aplanie à force de danser contre les dents tout contre, elle s'est collée le long de la langue et s'est laissée fondre en accents acidulés. Il a souri, réclamé ses souliers et dans sa besace d'étoiles et de bric et de broc, il a laissé glisser une bonne tranche de mon sommeil pas cuit. Je l'ai retirée trempée d'astres et vidée. J'ai bien tenté de la sécher tout en gardant son moelleux mais le diable, il a été plus que moi à tirer. Je lui ai cédé un bout de noir de la nuit. Je ne sais pas ce qu'il en a fait. La nuit est grisée.

Un seul silence

Danse, pense vers vous. Aux galets que sonne votre nom en coulant dans l'oreille. Il y a la réponse des vagues denses. A l'ouvrir des yeux, la connivence du coeur qui coud du temps aux chimères. Les doigts entrecroisés crissent des douceurs. La vue jetée sur les voluptuosités marines revient iodée dans les regards aimés. Il n'est besoin que d'un seul silence pour tout contenir etd'une unique pensée pour tout retrouver.

Silence rubis

Le silence rubis roule ses graves. A la lèvre du jour, pointe le bout du soleil qui brûle l'étoffe des coeurs. Plier le temps suffit à le ranger dans l'espace des minutes où les secondes enivrées titubent. Joue à joie, les mains s'attrapent. Quand les peaux se lissent en se leovant l'un à l'autre. Au matin incertain, j'ai ta bouche encore mêlée à la mienne et des sentis.
Le silence rubis roule ses graves. A la lèvre du jour pointe le bout du soleil qui brûle l'étoffe des coeurs. Plier le temps suffit à le rangerdans l'espace des minutess où les secondes enivrées titubent. Joue à joie