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Affichage des articles du novembre, 2011

Nuits goulues

Tu découpes les silhouettes des toits peignés. comme un phare la lumière se déverse sur le troupeau des maisons. Je vole un regard et j'énonce les voix. La nuit vorace titube. Je l'entends palpiter des pas traînants. Le regard clos, j'écoute rêver les nuits goulues .

Encore gémis

A ta eau-teur, la perle de cris-stal grise l'oeil malouin. Je sens les vagues claquer contre le bastingage. Et les claques vibrent environementales et fluettes. Les sons s'affutent et prêtent leurs corps à l'encore qui gémit non que j'ai mis. Butée où cogne le silence. Comme un sourd. J'ai perdu la géode où la girouette simule... Une multiplicité de boussoles éperdues varient du nord à fort quand les fards du frimas rendent pulpeuses les frimousses grisées de froid.

Soupçon de tant

Déciller les bulles mutines. Les deux "é" glissent. Pour parler de ta voix je brode mes lèvres de Soie. J'entame une main que fripe le silence. Oh l'oubli plie où ta douceur frôle la conscience. Co qui âge sur le sablé étendu sous le tendre fruit. Et j'énumère les soupirs enfilés le long de ton cœur en les appelant par leur proche nom. Ris ma belle, mire-la dans un soupçon de tant.

Passé passager

Du bout des doigts, j'ai déplacé les étoiles pour dessiner des mots blancs que seul toi reconnaîtras. Pour dévorer le brouillard épais aux allures de vacherin, j'ai ouvert grand mon coeur. Par surprise des rubans d'avant s'emmêlent sous mes yeux. Le passé n'est toujours pas passager.

Dansons la camisole

J'ai dévoilé les vices orangés où nichent les feuilles tendues et fripées. D'être sèches, elles crissent et brunissent. Je sais un parfum rusé pour dire les doux accents de ta voix. Les pans de vie fébriles contournent les plis de peau. Coule l'heure chair. L’assommoir de la nuit frappe la base de ma nuque du poids du temps. Banderole souillée, caracole soulier. Souriez amis, le cœur se fend.

Rayons de rousseur

Les pas clapotent et se jettent sur les crépitements des feuilles brûlées. Les corps lenteux se dévoilent les piles. Des voix crissent sous la fausse chaleur jaune répandue éparpillée sur les bitumes perdus. Il faudrait les fourrures des fougères pour délimiter les sentiers vagabonds où traînent les démarches menues des citadines. Tous les arbres s'emmêlent les feuilles de joies orangées qui font briller les yeux qui les gardent. L'eau dort là-bas et l'étang déglutit des bulles sous les poissons. Quand les syllabes sifflent entre les froissements des tissus et des tapis de feuilles, l'oreille englobe les accents automnaux. Le parfum doré qui emplit les yeux sobres dilapide les trésors terreux que le sol ramasse par brassées le long de ses troncs. Il brille des rayons de rousseur le long des écarts bleutés.