Rayons de rousseur

Les pas clapotent et se jettent sur les crépitements des feuilles brûlées. Les corps lenteux se dévoilent les piles. Des voix crissent sous la fausse chaleur jaune répandue éparpillée sur les bitumes perdus. Il faudrait les fourrures des fougères pour délimiter les sentiers vagabonds où traînent les démarches menues des citadines.
Tous les arbres s'emmêlent les feuilles de joies orangées qui font briller les yeux qui les gardent. L'eau dort là-bas et l'étang déglutit des bulles sous les poissons.
Quand les syllabes sifflent entre les froissements des tissus et des tapis de feuilles, l'oreille englobe les accents automnaux. Le parfum doré qui emplit les yeux sobres dilapide les trésors terreux que le sol ramasse par brassées le long de ses troncs.
Il brille des rayons de rousseur le long des écarts bleutés.

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