Parcelle de sentier

Espace tu d'une peau qui s'étale et s'entend comme une nappe d'eau chevauchée par des barques.
Temps révolu qui opère des retours à ma présence, à mon être.
Évanescentes, les volutes envahissent l'air et les parfums qu'elles dessinent s'agrippent à la durée comme des désespérés.
Le coeur engorgé, je ne garde que la tristesse des anciens, des passés.
Chaque bouchée cerise se découpe dans le creux de mes lèvres. Pas de chant, il est parti sur d'autres peaux.
L'interdit souffle sur les lampions qui éclairent encore une parcelle du sentier. Celle où le pied douloureux peine. Celle où la peine douloureuse piétine.
Je turlupine les pensées qui t'assaillent.

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