Conter le temps
Quand descendent sur nous les voiles de la nuit c'est comme une peau de soie bleutée qui recouvre les formes et souligne les ombres. Dix vagues vont et reviennent sur la grève et je sens en nous tous ces remous qui nous sculptent du dedans.
Échouée sur ces draps de coton, j'entame notre flamme et sonde intensément les vibrations de notre mer. Envoilees, devolees, les silhouettes heurterent la géométrie.
Pieusement et jusqu'à l'epuisement nos êtres se vénèrent et se plient. Quantifier le temps te contenant.
Comme au son des clochers, on comte dedans les plis des quarts. J'hume en rampant les effluves des heures isolées. Hélas la durée tente la démesure en étirant les aiguilles décadrées. Les spasmes secondent les échelons circulaires.
Et je ne compte plus le temps passé sans toi.
Échouée sur ces draps de coton, j'entame notre flamme et sonde intensément les vibrations de notre mer. Envoilees, devolees, les silhouettes heurterent la géométrie.
Pieusement et jusqu'à l'epuisement nos êtres se vénèrent et se plient. Quantifier le temps te contenant.
Comme au son des clochers, on comte dedans les plis des quarts. J'hume en rampant les effluves des heures isolées. Hélas la durée tente la démesure en étirant les aiguilles décadrées. Les spasmes secondent les échelons circulaires.
Et je ne compte plus le temps passé sans toi.
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