Pêche à la lune

Les paupières finies, les lèvres pointées. Le dessin des os sous la peau décime les prés étendus sur les collines. Cime-hante les mains empoignées. Chat-leurre. Tu butines des sons incertains au sommet de ton nom. J'intestine nos tremblements et j'assimile et plus.
Je penche mes souvenirs par-dessus ton épaule et j'aime le jaune qui dore tes yeux.
Trois tiges inégales balancent leurs ombres belles. Je me nourris d'écumantes facilités. Les pluies mirent leurs gouttes dans leurs flaques. La pêche à la lune est ouverte.
Je dorlote les é-monde-és et j'abandonne à son ressort les tristes vanités du temps.
Dirons-nous les prières singulières? Qui mes mentent?
Grains de soie dans ta peau vitreuse avant le touché. J'immobilise les images heurtées. Je demande un silence et je l'inaugure de ...
Grandes cages de lettres boîtées et vertes. L'inter-dit sème leçons et laitues. La fatigue assassine d'encore les mouvements muets.
L'écrit dure.

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