Dentelles du soir

J'ai perdu, lavis.
Et je ne peux plus compter les pois de sans-teur.
Frêle, le bourdon de mon coeur mijote des mélopées.
Toute emberlificotée dans les dentelles du soir, j'accumule les espoirs dans la pomme.
Parmée, elle est-vanescente et j'encoche les crans des sentiments jusqu'à la taille froid-c.
J'émonde la planète verte et mande les mots pour qu'à genoux ils sol-licitent ta bien-veillance.
Feuille de fougère couvre le voile de la toile enrubannée d'eau.
J'ai perdu la vis qui tenait l'écrou de mon esprit.
J'aspire aux cascades rochues et aux flots nerveux des ruisseaux qui sifflotent de drôles d'airs entre mes pieds.
Lattée, elle planche dessus la vie.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le froid et le sang

Le chemin vers la maison de cailloux

ANOU K