Boucles de lueurs

J'entends les pieds froisser les pas jaunes et ocres. Je tremble du coeur et l'âme baignée de candeur, j'alphabétise. Résilier les souffrances comme des mégots froids. Le rayon de lumière aux multiples facettes allume cette gorge cheminée de feuilles dorées. Plaintives les voix déshabillent les mots en les enchaînant à la boiterie du silence.
Les branches alourdies de couleurs se balancent mollement. Abondances de bulles de bien être font pétiller les endroits frémissant. L'odeur est tue dans les douceurs et tendresses de l'air.
Une ondée de feuilles mourantes dégringolent les branches de plus en plus noires d'être nues. L'air léger palpite entre les bois et leurs courbes. Un pépiement sous une averse de joies perce le bercement du temps. Octobre invite novembre et le père ramasse les chutes et les glissements pour les poser dans leurs paumes meubles et ouvertes.
Je collectionne les nuances et déplace les entièretés d'être d'un vaisseau à sa vaine vigne sanguine. Les boucles de lueurs orées découpe des fois bleues au ciel muet. Les devenances des moineaux entre les piaillements des corneilles chantent les miettes des froids à venir.
Les flammes qui lèchent l'épaisseur de l'air embaument de silence les crépitements du soleil.

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