Quand l'infini nous baise la lèvre

Fauver les lumières que les ombres déclinent. Saisir les traits en bouquets, les tremper dans un soleil hésitant puis les étendre ou les étaler. Tendre la goutte d'o qui déliera les nuances au passant inaccompli. Tout poser, tout. poser.
...et dans la candeur du jour naissant se délester des années et vibrer à la brise fine.
Que la couleur baigne les huiles de résonnances et qu''il brille des chairs neuves de baisers. A la rouille, donner la main pour miroir et que s'y frotte une libellule solitaire.
Tendre ensuite le crépuscule aux faces et empiler les vibrances dans le hangar aux émotions pour les isoler d'une nuit poreuse aux noirceurs dévorantes. Glacée par l'air immobile de l'après-vent se figer et se trahir en un aplat suspect.
Rejoindre les parois des paupières pour calfeutrer les faux silences et moduler les bords de soi.
Quand l'infini nous baise la lèvre...

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