Vent trop blanc

Bouffée de soleil dans la bouche pleine de sommeil. Tu étires les lettres, les essores ou les mâches. Les mots défigurés surgissent d'entre tes lèvres. La langue n'est plus parlée, elle est imagée. C'est ton regard qui la décrypte. Un vent trop blanc secoue les mots qui se couvrent de bleu. Et il tire le ciel à lui comme une couverture.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le froid et le sang

Le chemin vers la maison de cailloux

ANOU K