Chair percée

Balourdises étendues au voile de la peau sillonée de devenirs. Et sanguins les êtres s'époumonent et luttent avec le temps tout contre toi. En pointillés, les délimitations de l'âme dévirgulent les tendances stendues d'un toi à l'autre. Espaçant les devenirs, les papiers froissés se frippent, s'effritent et dans le noir de ce nom hurle le temps arrêté. Le coeur débattu divise le ciel sinueux où cheminent les femmes de papier aux noms en gras. Dépoussiéré, le temps gris de cette face de l'espace. Essuyer les façades de leurs impacts et agglutiner les chaleurs dans les à-venirs et avenues de cette cité décharnée et cabossée où caracolent le vent et le gris bras dessus,bras dessous. Et je croise le regard des amants souriants dans les hautes herbes jaunes du présent.
C'est le même ciel qui nous découpe la chair percée de souvenirs mais le miroir de l'amour s'est voilé,tu n'y apparais plus.

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