Acharnement charnel

Souvenance de ces perles sanguines aux buissons d'hier. La paix diffuse ne se dissipe que là où elle avait percé: ton cœur et son sourire. Le froid trempe de raideur les mouvements cassants éparpillés en mikado sur le dos de nos mains croisées. Je lâche la lisse lueur et me défais de mes fatigues quand les lèvre remontent leurs commissures d'un air mutin.
A l'île de l'autre temps, les fruits cocotent sous la poudre du soleil. Un demi-sommeil s'évanouit dans les bras d'une Morphée indisciplinée. Les accents de la somnolance encadrent les voyelles de leurs épaules bronzées. Tiédeur des faux froids intérieurs, je jongle avec ma langue sur quelques consomnes titubées jusqu'à la trace de tes pas.
Beng beng claque le fusil. Des vieilles violences reste un acharnement charnel à survivre.
Les phrases tressées autour de ta tête te rendent à l'enfant que tu restes.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le froid et le sang

Le chemin vers la maison de cailloux

Le pot de lumière