Prise à l'ombre des fleurs

Les parfums blonds des silences écarlates ravalent leurs grilles.
Les flammes tendues rayent les nuits.
Sous la peau, ce froissement virulent perce.
Je trace des lignes de douleur sur une partition d'un jaune salé.
Les phalanges croisées et pliées courbent les esprits à mes lèvres.
Prise à l'ombre des fleurs, je croise les couleurs.
Au soleil revêche, le murmure ne ment plus très bien.
Aux jours passants esseulés qui peuplent mes maux, les matières rondes simulent des formes.

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