Vent vers (3)

Quand éparpillées de vert les feuilles applaudissent au vent le soleil retournant, le rouge pousse aux joues et les bouffées de printemps emplissent les narines frémissantes. Quand le poil glisse sur le grain du papier mouillé, les voix résonnent dans ce nid de bois et d'herbes. Une odeur dit au temps le vent que nourrit la terre humide et timide. Mouches et bestioles blotties sur les grains de peau sont autant de croches que la partition de nos corps met en mélodie.


Et il court le soleil le long des points de rousseur à tracer la carte de tout ressenti.
Les iris tournées vers le rayon chaud et éclatant de ce regard du ciel vers le vent du jour qui charrie pollen et lumière.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le froid et le sang

Le chemin vers la maison de cailloux

Le pot de lumière