Le froid et le sang
Le froid a glissé sa main dans ma nuque. L’air est d’un gris poussiéreux. Le temps coule lourd comme du plomb. En fusion. La rage couve. Sous le bleu laine et sous la peau tachetée, un cœur bat jusque dans la gorge et cogne. Tout est sombre, terne plutôt. Mais dessous la lave de la colère monte en ébullition. Les façades et leurs camaïeux de beige sale et gris s’alignent comme des cibles le long de la rue. Les couleurs ont déserté leurs joues comme le sang quitte le visage en colère. Que le gris s’effiloche en nuage ou se déchire en flocons… que le vent vienne et qu’il balaie le front soucieux du ciel.
Etendue sur les étagères des livres,
RépondreSupprimerPerdue dans la poussière des textes,
Tu éclabousses les murs,
A l’encre de ses manuscrits.
Tu cherches de tes yeux,
La lumière du jour,
La fenêtre est fermée,
Juste cette bougie,
Qui éclaire à peine.
Tu dessines des ronds et des ronds,
Tu danses au rythme de ses cercles,
Tu t’évanouies.
Jamais tu ne renonceras aux recueils de poésie
Ni ne les remplaceras pas aux tables de multiplications
Jamais tu n’oublieras la fleur, l’eau et l’oiseau,
Et toujours tu dessineras des ronds et des ronds
A l’encre des manuscrits
Etendue sur les étagères des livres de ta vie.
touchée... merci ...
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