Il n'y a pas

 Il n’y a pas de chemin clair sur le coteau, juste toi qui marches de travers et le soleil qui dévide sa clarté dans l’air. Les oiseaux enfoncent leurs têtes dans les nuages et les verront disparaître. Il fait chaud et jour tôt. A deux doigts de revenir, je sais qu’il fait grand vent sur ton dimanche. Et je colle des bouquets au creux des vides. Le dernier bateau sait qu’il est important de ne pas s’arrêter. Tes mains suspendues à la fenêtre un instant font une ombre de cœur. Les lampes et moi sommes éteintes

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