Vase-communication avec L Sarah Dubas - lsarahdubas.over-blog.com


Et après les heures il y aura les minutes et après les minutes il y aura les secondes et c’est ton cœur qui marquera le temps


Quand le creux des ombres se détache
se pose sur tes joues dans le ghetto à peau bleue
délicat éclair silencieux comme une hache
déroule l’agonie des grâces des fleurs et des voeux

Eclats de rire où larme en nocturne
ta figure mouvante grave sans un geste
la barque des lost flowers tombe dans l’urne
d’une langue hommes ciels nous déleste

A la neige sorte de nausée la beauté
everything is les cigognes et l'odeur des feuilles mortes
ton regard soudain recouvert du passé
tandis que le vent questionne l’insondable des portes

Ce que tes yeux ont vu le long des nuits
la ville peut vaciller traverser ta candeur
marchent les os nus sous la pluie
ta main sur ce vieil homme qui pleure

Attendre que se taisent les armes
Who l am
Dans nos vaines larmes
Dire le nom

Dessous tes genoux
flottait entre la vie et la mort
le vide
du jour et de la nuit
du jour et de la nuit
de l’aurore

l’ébranlement à la vue des lettres du nom chéri
ton cœur bat dans une attente vaine
Chamane
à revivre ainsi chaque jour l’instant où l’on sait
que plus jamais on ne touchera le soleil
la chambre avec les morts à la fenêtre
agitent leurs grelots c’est déjà quelque chose
les morts avec leur corps de mort ça existe
tu peux les toucher
et l’immense peur de succomber
marchait sur la pointe des pieds

le désespoir contenait un printemps sans entrailles
les arbres étaient si fatigués

les nuages ont des insomnies à répétition
dans tes yeux
personne ne reviendra seul le nom

Plus de vin plus de roses
Plus de vin plus de roses
Plus de vin plus de roses

Je ne connais pas le nom du pays où je dois aller
la langue je la connais

ce qui se serait abîmé en substance
nous rêvons au scalpel nous tombons vivants
licornes des mer étoiles toutes ces têtes flottantes 

au cri du souvenir voyage
tu nages dans la mémoire vive des plaies
orifices sombres
et cet humus encombré te tient de passé
une existence de coquelicots
à tenter d’infléchir le discours des choses

D’une placidité admirable tu me dis

Il faut encore et toujours garder la beauté de notre vivant pour après ne point en manquer


 

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