Embrassés I et II

Deux ou trois notes de guitarre jonglent avec les triolets d'une lutte. Dans la cage d'escalier, une voix d'enfant emprisonnée résonne et enfle. Dans les sons, il n'y a pas toujours un endroit où aller. Floutter les brumes qui embrassent mal. Lasser les siens, lâcher les chiens. Bâttre les bleu en écume. A les faire gonfler les troupeaux assassins des vagues.

Les jours nous embrassent mal en serrant nos cages contre leurs aîles. Ils nous enduisent de leur lumière en chiffrant nos peaux. Nos âmes chiffonées enfilent les bracelets du temps. Le vent laisse flotter ses mèches dans le ciel qui trace les portées des couleurs. Le bleu visite le rouge, être ange et nuance. Fondre l'adversaire dans la nuit. Les picotis de l'essence viennent grannuler le touché. Besoin de beauté pour denteller les joues des jours pour qu'aux regards tiennent les fraîcheurs des sens. Que les sachets des bonheurs viennent parfumer les directions.
Que tienne soit la pluie qui dessinera l'après-midi de silences.

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