Coller les coquillages

Brandir des notes orphelines aux mélodies menteuses des soirs vieillissants. La barbe des nuages entame lentement l'horizon où les morceaux du soleil ramassés en rayons dressent des couleurs dans leurs nuances. Dans le silence manque une épaisseur. Rassembler les embrassés que le temps a tus en toi. Les aimer encore, de cet amour mort dont naissent les sables. Coller les coquillages cassés sur les candeurs de l'âme. Ne pas retenir l'air mais que les dentelles des corps fassent chanter le vent sur les lèvres.

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