Articles

Affichage des articles du janvier, 2020

Y'a ....

Y’a des matins qui font rêver… Avec le vent dans les cheveux… … Non pas des matins longs, mais des matins tendres avec des bouffées de bisous qui vous gonflent les joues... Il est des matins sans limite, sans liseré, juste mangés par la nuit d’avant, ils sont gros des joies de la veille… N’oublie pas ces matins qui ont été des soirs expédiés dans la nuit pour t’atteindre au réveil… Avant de devenir, avant de revenir, avance dans la somptuosité des jours à venir comme la beauté que tu es…

DOn RE MI

Fa si li, non la … Là est le lu, lis-le, l’eau l’a lissé. Que mentent les religieuses… petit décroché aux coutumes épiscopales. Le silence radieux dispose ses instants de lumière à l’embrassé du soleil et de la lune, aux bouts du jour. Triste brillance qui lèche les surfaces miroirs malpolies. La gloire du béton crache la proximité dans les conduits auditifs. Baisse la ligne de la nuit à l’horizontale de ta fenêtre. Je clique, je tire et je lâche. Dénivèle la descente de la côte du mont de la sorcière. Grimoires, écritures, soupes et potions dévisagent la verrue sous le regard farouche. Le sort s’y perd, longue malentendance sur les pentes de la colline nue. Je clique, je tape et je reclique. Concomitance des lignes sélectionnées. Quand vibrent les murs sans dire leur épicentre. Le bleu se dispute souvent au gris blanchi et chaulé des parois extérieures. Vague de non-bruit qui ondule la lumière crépusculaire et aurorale. Insectes dociles et assassins falsifient le langage clérical. F

Pleurance

Suite de fuites. Le long des jours jaillit la charpie. Et tu danses, dense, comme une fumée, épaisse et langoureuse qui englobe et galbe les courbes chairement portées. Tilter le silence. Perdurer la lumière. Il est des épouvantements plus criants que troublants. Criage, flaire et tu brilles. Pleurance, les devenances de l’enfance.

L’eau lisse s’illumine si l’eau lasse

L’eau lisse s’illumine si l’eau lasse touche la beauté de ses gouttes miroir. La livide liseuse esseulée devine la vision qui divise. Bleue, tu dis être. Bleu, le ciel en creux. Risible orange, visible on range. Dans l’alunissement de la nuit, la profondeur domptée décharne le sommeil. Il étoile des bruits au firmament du silence.

Luzière

Qu’ils lisent hier. Luzière. Les entre-temps dévorent de fièvres écarlates des instants mal moulés. L’arrachage du vent est mal appris. Pluie drue mal conquise par la pointe du parapluie mal tendu. Pose les distances mal mesurées. Valdinguent les bourrasques mal amarrées. Mal armé, mal défendu, je finis écrasée de maux.

La pierre sous les doigts est glacée...

La pierre sous les doigts est glacée, j’avance à quatre pattes, presqu’allongée sur ce toit de pierre, au-dessus du vide. A ce niveau-là ce n’est plus du vertige. L’appel du vide est tellement fort qu’on y plongerait. Sans hésiter. Ou presque. Une fois assise je sens mon jean qui prend très vite la température de la pierre. Je ne m’éterniserai pas là-haut. J’en fonce un peu plus mon bonnet et bouge les doigts pour leur éviter de se transformer en glaçons. Le vent est lui aussi glacé aux joues. Les amis allemands et moi ici réunis, nous profitons désormais de la vue depuis le Pont du Gard. Je les vois sourire, se parler allemand, une langue que j’ai appris longtemps mais que je ne sais pas pratiquer. Et puis le sourire gourmand d’Heidi qui cherche ses mots. Elle prononce les mots qui vont m’ouvrir une nouvelle vie. Je ne le sais pas encore. Et comment le saurais-je moi qui ne parle même pas la langue de ce pays plutôt hostile dans mon regard… ? Heidi qui m’annonce, en souffla

Pars levant qui gourmand…

Par le vent qui gourd m’empoigne maladroitement, je sens les bouts des doigts résister à la sensation. Direction de la colline perdue. Du haut, il est des bruissements tactiles. Ils vous soufflent la peau en chair de poule. Dessous la pluie terreuse qui gonfle les semelles de boue. Debout, le frisson au garde à vous. Vouloir comme un t, comme un désir… Irrationnel. Où l’on ment des frilosités vénales. Pars levant qui gourmand…