Morphologie des crépuscules
La nuit entre dans la pièce et les lumières du jour pâlissent en s'assombrissant. Et peu à peu, elles deviennent toutes bleu, les couleurs. Elles mentent des gammes d'inexistence. De plus en plus compactes, elles choisissent les contrastes pour redessiner leurs formes. Jusqu'à avaler gouluement la noirceur et se transformer en masses.
La morphologie des crépuscules est difforme.
Blasés, les sons bruissent. Sans le doigté de la lumière, ils s'enrobent d'ouate. Sourds à tout ce qui les entoure, ils se savent bientôt épiés et ne sont plus que de génériques bruits.
La générosité du temps range les urgences dans la fatigue et les voix sont crues et nues avant d'être tues.
Les regards se fuient et se fixent ou se ferment.
Tapie dans le noir, derrière une porte, la tendresse attend. Un premier geste.
La morphologie des crépuscules est difforme.
Blasés, les sons bruissent. Sans le doigté de la lumière, ils s'enrobent d'ouate. Sourds à tout ce qui les entoure, ils se savent bientôt épiés et ne sont plus que de génériques bruits.
La générosité du temps range les urgences dans la fatigue et les voix sont crues et nues avant d'être tues.
Les regards se fuient et se fixent ou se ferment.
Tapie dans le noir, derrière une porte, la tendresse attend. Un premier geste.
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