MANDER LE FLOU

Deux mandent la vie comme un objet qui se partage et se reçoit. Dis à l’oreille comme à moi, les douceurs qu’elle te donne à déguster. Quelques roses perdues au sommet de branches glacées. L’arrière métallisé entre deux portes. Sous le nœud fixé au-dessus des hanches, se dandinent les jambes fines et gainées de soie. Le coude plié comme nid de mes souffrir. J’envoie dans mes pailletés orangés, tout le bon vif et chaleureux que recouvrent mes yeux. Je n’ouvre mes yeux que derrière le verre, le flou est mon ami. Au bombé du doigt répond celui de ta lèvre.

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