Mal armée


Bâtir des lisières aux franges des jours. Tresser le temps incertain.
Que se dresse l’âme frêle sur les matins mal endormis.
Il est des gris moirés, j’accuse le silence comme on le fait du coup.
Mêler les bris de voix dans le sable étale pour que le sel marin y accroche son écume.
Et trembler comme le feuillage assoupi sous la respiration.
Larmer le temps pour qu’il porte à bout de bras les tas de tristesses.

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