Trois fois dit

Silence embué dans le regard flouté et brumeux.
L’île aux silos si lents… lance aux cieux des si
Je ne gêne ni ne nie les jours gi.
Il y a des instances dans l’épais du ciel qui tracent les t des moments élus.
Lue, je t’élis électeur et cogne les l des titres tendus par les nuages.
De la buée silencieuse envahit le regard presbyte et ému.
Une île jalonnée de silos immobiles les tend vers le ciel sans l’eau.
Personne n’embête ou nie les jours J allongés.
Des dieux depuis la profondeur du ciel écrivent des c et des t selon le temps.
Devinée, je te choisis et cogne les banderoles de titres tendues entre les nuages.
Derrière mes lunettes, je suis envahie par la buée sur mes verres et les larmes au coin des yeux.
Des silos sans o sont tendus vers le ciel tout au long de l’île.
Les jours s’allongent et se couchent sans être dérangés.
Tu me devines et me choisis ton élue alors que je blesse les ailes des phrases dans le ciel.

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