ZEF

Les feuillages alanguis arrondissent les angles de l'air tout autour. Par sol, j'entends le lien qui rayonne au-dedans du monde.
Je multiplie les rangées de pas et chaque cheveu qui passe essouffle nos sourires.
Il est trop tard pour que tu ne penses. J'abroge la loi de ton sourire. Qui riras-tu ?
Quand l'instant grandit tes yeuxx, j'ai des bémols dans la gorge. Exorcise le souffle et que ta jambe à la mienne murmure des frissons turbulents.
Dans la salle d'entente, j'écoute patiemment que tu viennes. Les goûts divulguent les silences mal appris. Elevées, les marches se succèdent ensembles.
Tu prends cette ronde poignée par le bras et tu étioles les soupirs pentus. J'avale les lettres lustrées. Illisible, je tampone mes larmes mollement.
Choir ou croire, triste saison de l'été "solitude".
Tu dis "Zef" et vole chaudement.

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