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Affichage des articles du mars, 2011

Nier

J'ai écharpé les désirs et conçu des silences nourris de regards ouverts. Ta voix caresse les instants de la nuit où tu m'oublies. Je nie la pluie qui gorge les ciels lorains et j'aspire à gonfler ton coeur de pépillements taquins. Coquinant ton regard, je baisse les yeux et baise les tiens. A chaque goutte, une once persiste à perpétuer l'infinitude de l'eau. Tu veux m'apprendre le sens de l'eau et je suis le cours des yeux qui dévale les formes rebondies. Ton ode à l'heure grise du matin chante. Ebahie j'explore le temps dans ta voix. Coup de chaud sur non-sens.

Le reflet du bonheur sur la joue

Suite de mésanges sur le fil de toi à moi. J'entends scander les silences dans leurs becs réjouis. Je palpite à ton approche des mélopées et mêle l'auditif aux instantanés de ma mémoire. Je tremble encore du silence de nos respirations et trempe mes larmes dans nos rires. Je les égoutte d'un clignement. Tu as le reflet du bonheur sur la joue, et j'y passe ma main. Aux bourgeons, je souris nos promesses écarlates. Il neige rose sur nos vies et j'envie la nuit qui noous cueillit. La pulpe de ta peau caresse mes seules aspirations. J'ai la bouche pleine de gorgées d'amour et le coeur en plis de soie. Toute la douceur du monde niche dans nos sourires éclos.