Le sable ne s'écoule plus

Il est tombé, le ciel, dans la flaque. Je marche dans le ciel et dans mes souvenirs sur des dessins de craie. La marelle appelle la margelle et ses pièces en or. Opaque silence où du doigt je devine ta question. Je trace des lignes entre nos peaux qu'empruntent nos gestes maladroits. Dans le reflet, l'eau a la couleur de tes yeux et dans le son un goût limite rhumé. Je plonge mes mains dans les galets chauds. Le sable ne s'écoule plus.

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