Le lointain si lent

Le vent souffle des vagues qui dans nos oreilles vont et viennent.
Le soleil décolte le bleu d'un ciel de dentelles.
L'arôme est jaune, et rouge, et vert.
Pas un instant qui ne donnerait pas la main au suivant.
Chaque souffle dilue le temps dans des accents traînants et ronds et ébréchés.
La fêlure dans l'espace n'est que fissure et si je passe encore de ce côté des choses, c'est pour entendre chanter mon être dans le lointain si lent.

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