Les amples sentiments

Quand tu grandiras hors de ta propre ombre, tu languiras moins les rivages rudes, ossus de l'ouest. Tu tiendras au creux de tes bras le berceau de ton âme scellée par temps d'amour. Il n'y aura pas le nuage à tes regards mais des soleils tendres à tes sourires irisés.
Tu marcheras en te lâchant la main sans les équilibres. Les baisers du matin auront la tendresse aux lèvres juqu'aux commissures.
Et sûre de toi, tu rassembleras en brassées de lumière les aimés et ta grandeur découpera les amples sentiments jamais dévoilés.

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