Mordre du bout du temps
Tilleuler les bleu mais sans les cueillir, juste les regarder boutonner, les joues pleines de soleil et les branches conquérantes, jusqu'à la bouche du ciel.
Comme un duvet qu'aucun vent ne soufflera chair, sentir que le temps nous caresse les sens et jubiler des silences.
Tendre la main et le mai pour que les soirs austères d'un automne équivoque comme un dandelion s'éparpillent et s'envolent aux quatre coins des mots.
L'oubli nous serre fort, il nous sort des éclats de couleurs et de rires de derrière la voix.
J'aime la clarté de ton si lent sourire et la sensible simplicité de tes lettres qui enfilent le sens comme des gants de soi.
Je mords du bout du temps sur les espaces qui parfois nous séparent.
Comme un duvet qu'aucun vent ne soufflera chair, sentir que le temps nous caresse les sens et jubiler des silences.
Tendre la main et le mai pour que les soirs austères d'un automne équivoque comme un dandelion s'éparpillent et s'envolent aux quatre coins des mots.
L'oubli nous serre fort, il nous sort des éclats de couleurs et de rires de derrière la voix.
J'aime la clarté de ton si lent sourire et la sensible simplicité de tes lettres qui enfilent le sens comme des gants de soi.
Je mords du bout du temps sur les espaces qui parfois nous séparent.
" tilleuler les bleu sans les cueillir, juste les regarder boutonner..."
RépondreSupprimerplaisir à lire ce poème...véritable ode à la nature,
musical, harmonieux
Encore merci pour cette inspiration poétique
merci Cat', ça me touche
RépondreSupprimerC'est très beau, très "délicat".. très sensible
RépondreSupprimerMerci Christine pour cet instant! bises *_*
merci Cécile, merci à toi... comment vas-tu ?
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