Et ce ce blanc dessous

J'ai cherché les prénoms du café et j'ai coquillé les étoffes d'émotions.
Et ce silence, et ce silence... si intérieur.
J'ai croisé aussi le mutin de l'oeil, il m'a donné la main, nous avons marché sur les dalles des rires.
Je suis pavée, je suis juste lacet, route autour de ton pas et je serpente les oublis.
Il manque des fleurs aux regards de mes sourires. Alors ils s'éteignent, ils sont ternes, pâlis, blêmes, manquent de sang, de jus. Je ne les essaie plus, je sais qu'ils ne sont plus à ma taille.
Je glisse le pied dans l'écriture mais la porte claque, rien ne la retient. Moi non plus.

Brûlure de l'oeil à tous les étages.
Je croise des lettres oubliées et toujours ce même désamour dans la saveur amère des baisers matinaux.
Plier l'oubli en tout petit. Etaler les matières pour que les couleurs couvrent le réel d'étendues sonores décalées. Comme un éclat détaché de la mosaïque du temps.
Et ce blanc dessous qui ment tout.

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